Ma transformation avec la musculation

  • person Louis-Axel Guyot
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Bonjour à tous !

Je suis très heureux de vous retrouver pour un nouvel article aujourd’hui.

Devinez ce qu’il se passe ? Ça fait 16 ans que je fais dans la musculation.

J’ai commencé en octobre 2006 et je me suis dit que ça pourrait être sympa de vous faire un petit article pour vous expliquer comment je me suis transformé.

Comment je suis passé de ce physique ingrat à ce physique, bon, toujours ingrat, mais un petit peu moins.

Mes débuts

Il faut savoir qu’à la base, je ne suis pas du tout sportif et je me suis fait « traîner à la salle de sport » par mon grand frère, qui lui, a toujours fait du sport.

En octobre 2006, on s’est inscrits dans cette salle de sport Vo2max.

On s’est inscrit en octobre 2006 et à l’époque, on ne savait absolument pas ce qu’on faisait. On s’entrainait assez régulièrement, 4 fois par semaine, et notre programme se résumait à des séances pecs avec un peu de bras, des séances quadriceps avec un peu d’ischios, un peu de mollets.

Et le dos et les épaules, on ne savait même pas comment les travailler donc on avait 2, 3 exercices de temps en temps, par-ci par-là.

Il faut savoir qu’à l’époque, je dis à l’époque comme si j’étais un vieillard, mais ça remonte quand même 16 ans…

À l’époque, il n’y avait pas tout le contenu sur la musculation qu’il y a aujourd’hui.

Il n’y avait pas Facebook, enfin, il y avait Facebook, mais ce n’était pas aussi développé. Il n’y avait pas toutes ces pages athlètes, il n’y avait pas tous ces sites sur la musculation.

Et de ce fait, c’était un petit peu plus difficile, c’était même beaucoup plus difficile pour trouver du contenu de qualité.

Donc pour notre programme, on s’inspirait de ce qu’on voyait à la salle, ce qui n’était pas forcément une bonne idée, ainsi que des petites infos qu’on pouvait trouver sur internet.

Et ça a porté ses fruits quand même, parce que la première année j’ai dû prendre 12 ou 13 kg.

J’ai commencé à 69 kg et j’ai fini la première année à 82, 83 kg.

Bon, il y a la croissance qui joue et il y a le fait que je mangeais absolument n’importe quoi. Donc forcément, j’ai pris du poids. Pas forcément du muscle, vous vous en doutez.

Mais ça m’a permis de me mettre dans une dynamique de progression et ça m’a permis de prendre goût à la musculation parce qu’au début, je détestais ça (enfin je détestais ça) comme je vous l’ai dit je n’étais pas sportif et après cette première année, j’étais limite, addict à la musculation parce qu’honnêtement je ne pouvais déjà plus m’en passer.

Et à l’époque, on n’avait aucune notion : ni sur l’entrainement, ni sur la diététique, ni sur les compléments alimentaires.

D’ailleurs, les compléments, je pensais que c’était de la drogue.

La première fois que mon frère était venu avec un pot de protéines, je l’ai traité de drogué pendant à peu près 3 semaines, je lui ai dit qu’il trichait, je l’ai traité de tous les noms.

Bon maintenant, ça a bien changé, mais c’est pour vous dire qu’à l’époque, moi aussi je n’y connaissais absolument rien et j’associais les compléments déjà à de la drogue et à des stéroïdes.

On sait tous que ce n’est pas le cas.

Bodybuilding.com

Après cette première année de musculation, vu que je commençais à prendre goût justement à ce sport, avec mon frère on a décidé de se renseigner un peu plus et on est tombé sur le site bodybuilding.com.

Bodybuilding.com, c’est le plus grand site au monde.

À l’époque, ce n’était pas le cas, il n’était pas aussi développé, mais on pouvait quand même trouver quelques infos de qualité.

Bon, c’était en anglais, mais on se débrouillait pour comprendre, on se débrouillait pour arriver à assimiler ce qu’ils essayaient de transmettre.

Et c’est ça qui m’a permis, je pense, non seulement de prendre beaucoup plus goût à la musculation, mais aussi d’essayer de trouver les meilleures façons de s’entrainer pour progresser le plus rapidement possible.

Et à l’époque, ils avaient des séries de vidéos avec un bodybuilder qui s’appelle Miloš Šarčev.

C’est un bodybuilder croate, je crois.

Je vous mets une petite photo juste ici, avec une ligne de fou et surtout qui a une façon de s’entrainer bien particulière.

Miloš Šarčev

La contraction volontaire

Déjà à l’époque, il essayait, enfin, il parlait de cette notion de contraction volontaire. Du fait que ce n’est pas forcément le poids qui va permettre de vous faire progresser, mais plutôt la tension que vous allez appliquer à vos muscles qui va être le facteur le plus important.

Et ça, ça a commencé à cogiter dans ma tête parce que quand on regardait également des vidéos d’Arnold Schwarzenegger, il parlait du fait qu’il mettait son esprit dans le muscle.

Il se concentrait le plus fort possible, pour faire en sorte que le poids et son mouvement de musculations soient les plus bénéfiques et rentables possible.

Et ça encore une fois, avec mon frère on s’est dit : « Il y a quelque chose »

Si Schwarzenegger et si Miloš Šarčev commencent à dire que le poids n’est pas si important que ça, et qu’il faut se focaliser sur la tension l’attention, et bien on va essayer de faire pareil.

On va essayer de se concentrer un peu plus sur le mouvement et essayer de mettre le poids de côté.

Bon, à l’époque j’étais un petit jeune donc forcément j’avais envie de mettre du poids dans la barre, mais cette idée de contraction volontaire commençait à germer et elle a continué d’ailleurs avec les autres personnes que j’ai commencées à suivre.

Mais bon, à l’époque on avait des super programmes de Miloš, on a décidé de les reproduire à la salle et c’est ça qui a commencé à nous donner beaucoup plus de résultats.

Le début des protéines

Et sur bodybuilding.com à l’époque, ils avaient déjà une boutique en ligne de compléments.

Et sur quoi je tombe ? Je tombe sur la meilleure protéine au monde, la « Gold standard d’Optimum Nutrition », qui à l’époque avait déjà gagné plusieurs prix en tant que meilleure protéine au monde.

Source : https://www.nu3.fr/products/optimum-nutrition-whey-gold-proteine-standard?variant=31573283831880&wt_ga6788237216=133650528123_585761476553&wt_gk6788237216=_133650528123_&wt_cc2=AdWords|g|16459830636|133650528123|585761476553|pla-57485737941|c|||9056014&adword=google-product/SER_Google_FR_FR_PLA/16459830636/133650528123/nu3_8874&gclid=Cj0KCQjw852XBhC6ARIsAJsFPN1VdVQSYIVchyHkrWt-IbnbzluK_wkIDEx8DhOBYIKWcrZNhfW2OqEaAsWqEALw_wcB

Et du coup, on a décidé de tester parce qu’il y avait plein d’articles, justement, sur les compléments qui nous permettaient de comprendre un petit peu mieux comment ça fonctionnait.

On s’est aperçus qu’en fin de compte, ce n’était ni de la drogue ni des stéroïdes.

Donc, on a commandé notre premier pot de protéines sur bodybuilding.com.

C’était peut-être fin 2007, début 2008. Et à partir de ce moment-là, la machine était lancée.

On commençait à lire de plus en plus d’articles sur la musculation, on passait plus de temps à la salle ou en tout cas, on faisait des séances beaucoup plus qualitatives.

Notre programme était mieux organisé, mieux structuré et du coup, on a vu que le progrès étaient au rendez-vous.

On a commencé à progresser de plus en plus grâce, justement, aux conseils de ces bodybuilders qu’on a suivis.

Il y avait Miloš et justement, grâce à ses vidéos, on était tombés sur des articles de Charles Poliquin.

Charles Poliquin

Charles Poliquin, je vous en ai déjà parlé.

Pour moi, c’est l’un des coachs qui réunit le plus de connaissances, et c’est l’une de mes inspirations.

Et c’est grâce à Miloš Šarčev que je l’ai connu parce que les deux, à l’époque, s’entrainaient ensemble, je crois, ou en tout cas, collaboraient ensemble.

On est passés sur les articles de Charles Poliquin, on commençait à en savoir un petit peu plus, non seulement sur les entrainements, sur la diététique, mais aussi les compléments, et moi personnellement, j’avais trouvé ma passion.

Le début d’une passion

Je savais que la musculation c’était mon sport et que je n’avais plus envie d’arrêter.

À l’époque, je crois qu’on était en 2009 et à cette époque, c’est le moment où j’ai arrêté mes études de cinéma parce que je faisais des études de cinéma et d’art plastique juste avant ça, et où j’ai décidé de passer mon diplôme d’éducateur sportif parce que comme je vous l’ai dit, ça me passionnait.

Et je me suis dit : « Tant que je suis jeune, ça pourrait être sympa de faire quelque chose là-dedans et d’essayer d’accumuler encore plus de connaissances pour progresser, non seulement plus vite, mais pourquoi pas transmettre mon savoir si un jour je décide d’en faire mon métier. »

Et au début de ma formation en septembre 2009, je crois que je pesais un peu plus de 90 kilos, et là, j’étais beaucoup plus sérieux non seulement avec l’entraînement, mais aussi avec la diète et les compléments.

Je savais qu’il fallait consommer des aliments de qualité, qu’il fallait privilégier les protéines, les glucides et les lipides de qualité, également pour l’entraînement, je m’entraînais 5 fois par semaine, j’étais très sérieux avec les mouvements, très sérieux avec l’exécution, j’essayais de tirer un maximum de bénéfices de ma séance de musculation.

Je m’inspirais de Milos, de Charles Poliquin, mais aussi de Ben Pakulski que j’ai découvert à travers les vidéos de Charles Poliquin.

Et à partir de là, à travers mes lectures sur internet et de quelques ouvrages, finalement, non seulement j’ai développé ma passion, mais j’ai aussi développé mon physique et là j’étais lancé, je savais que mon objectif c’était de devenir le plus musclé possible grâce justement à toutes ces petites infos que je réussissais à choper par-ci par-là.

Mais j’avais un problème

J’ai fini ma formation en février 2011, 18 mois après l’avoir commencé, à cette époque-là je m’en rappelle très bien, je pesais 98 kilos parce qu’on s’était pesés pour les tests de fin de formation et je faisais 98 kilos.

Mais 98 kilos dégueulasses, avec du gras, 0 abdos, moi j’étais content à l’époque parce que j’étais presque à 100 kilos, mais honnêtement j’avais une shape pas terrible.

Et à cette époque-là, je me suis dit : « Pourquoi pas tester la compétition, pourquoi pas essayer de faire une sèche », parce qu’avec toutes les infos que j’ai pu accumuler pendant cette formation, je pense être capable de faire quelque chose de pas trop mal et donc, j’ai commencé à regarder les compétitions et je suis tombé sur une fédération qui s’appelle « Muscle mania ».

Une compétition qui se déroulait en juin 2011 à Miami.

Ma première sèche

J’avais décidé de ne pas faire les choses à moitié, tant qu’à faire autant aller visiter les États-Unis, autant aller à Miami pour voir ce que ça donne.

Finalement, j’ai fait une sèche catastrophique : deux heures de cardio par jour, une heure et demie de muscu par jour, zéro glucide, c’était un désastre.

Mais honnêtement si c’était à refaire, je le referais parce que ça m’a appris énormément de choses.

Je me suis présenté à Miami sur scène à 90 ou 91 kilos, mais encore avec un petit peu de gras parce qu’honnêtement, je ne savais pas trop m’y prendre et j’ai terminé 24ème sur plus de 80 participants.

Et honnêtement, le fait de monter sur scène, ça m’a convaincu que je voulais continuer dans cette dynamique-là et peut-être essayer d’autres compétitions.

En revenant de Miami je me suis dit : « Voilà, on ne rigole plus, on va tout reprendre à zéro, on va réorganiser le programme d’entraînement. On va essayer de choper toutes les infos nécessaires sur les compléments, sur la diète, sur la muscu pour faire en sorte qu’à ma prochaine compétition je sois au top du top. »

Et honnêtement, je considère que c’est à ce moment-là que je me suis mis corps et âme à la musculation, donc en septembre 2011, il y a 11 ans.

Vivre musculation

Là, je vivais, je respirais musculation, il n’y avait plus aucune plus aucune autre chose dans ma tête, c’était juste ça.

Septembre 2011, je décide de me lancer à fond dans la musculation et je décide de faire une prise de masse.

Quelle mauvaise idée !

J’ai grossi, mais j’ai grossi, je me suis transformé en obèse.

Regardez les photos, vous allez vomir, je suis désolé de vous montrer ça, mais ce n’était pas beau à voir.

  

 

Je suis monté jusqu’à 104 ou 104,5 kilos et honnêtement, c’était à la limite de l’obésité.

Je ne sais même pas pourquoi j’ai fait ça, mais à l’époque, je n’avais pas les connaissances que j’ai aujourd’hui et disons que je pensais qu’il fallait manger 8 fois par jour, qu’il fallait manger 300 grammes de protéines et qu’il fallait se bourrer de glucides et du coup, ça a marché j’ai pris du poids, mais je n’ai pris que du gras.

Et si c’était à refaire, je ne le referais pas et c’est d’ailleurs pour ça que je ne recommande pas les prises de masse parce qu’honnêtement, je suis monté jusqu’à 104 kilos, mais quand j’ai fait ma sèche pour ma prochaine coupe, pour ma compétition d’après, eh bien au final, je me suis retrouvé peut-être avec un kilo de muscles en plus, en plus de 12 mois.

C’est quelque chose qui aurait été faisable sans grossir autant et je suis même presque sûr que si je n’avais pas fait une prise de masse aussi dégueulasse, j’aurais pris plus de muscles.

Mais bon, encore une fois ça m’a permis d’apprendre et ça m’a permis de savoir que ce n’est pas une bonne chose de se bourrer d’aliments, de se gaver, juste pour prendre du poids, juste pour faire monter le chiffre sur la balance.

J’ai fait une prise de masse de plus de 12 mois… pas de plus de 12 mois, un tout petit peu moins, mais disons que je suis monté au plus haut en mai 2012.

Et j’ai décidé de faire une compétition en octobre 2012.

Une sèche bien mieux réussie

Donc, j’ai commencé ma sèche tout doucement et là, je m’y suis pris beaucoup mieux. Et je me suis présenté à cette compétition, justement en octobre 2012, c’était toujours « Muscle mania », et c’était à Paris cette fois-ci, avec une bien meilleure forme.

J’étais toujours entre 90 et 91 kilos, mais beaucoup plus sec, bien proportionné, regardez les photos, ça ne rendait pas trop mal.

À cette compétition d’ailleurs, il y avait Tavi Castro, je ne sais pas si vous savez qui c’est. Je pense que oui. Et à l’époque il n’était pas aussi musclé que ça, j’étais même plus musclé que lui, avant qu’il décide de basculer du côté obscur.

Et cette compétition, « Muscle mania Europe », j’avais terminé 5ème, Tavi Castro avait terminé 4ème.

Ça m’a convaincu que je voulais continuer avec ça, et de fil en aiguille j’ai continué à me renseigner sur les compétitions et c’est là que je suis tombé sur la catégorie men’s physique qui existait déjà aux États-Unis.

Les men’s physique au championnat de France

J’ai passé un coup de fil à l’IFBB France, je leur ai dit : « Ce n’est pas normal, il nous faut aussi une catégorie men’s physique en France » et après ça, ils ont créé la catégorie man’s physique au Championnat de France de l’année d’après, en avril 2013.

Et c’est à cette occasion, justement, que j’ai gagné la demi-finale et la finale pour être le premier champion de France men’s physique en catégorie grande taille, parce qu’il y avait un champion de France en catégorie petite taille.

  

Et là, j’étais honnêtement beaucoup plus sérieux sur à peu près tous les facteurs, j’avais accumulé beaucoup de connaissances et je savais exactement comment, enfin je ne savais pas exactement, mais disons que je m’y prenais beaucoup mieux non seulement pour les entraînements, pour la diète et aussi les compléments.

Je passais moins de temps à la salle, je passais plus de temps qualitatif à m’entraîner, je m’entraînais toujours 5 à 6 fois par semaine, mais des séances beaucoup plus courtes.

La suite des compétitions

Et ensuite de fil en aiguille, j’ai continué sur cette dynamique-là avec justement les championnats de France en avril 2013, l’Arnold classique en octobre 2013, le Championnat d’Europe en avril 2014 où j’ai terminé 4ème, championnat du monde en octobre 2014 où j’ai terminé avant-dernier et ma compétition la plus récente en octobre 2015 : Olympia amateurs à Prague où malheureusement je me suis fait éliminer au premier tour.

  

 

Mon bilan

Avec le recul je me dis que ça en fait des années passées, 16 ans de musculation et honnêtement je ne suis pas prêt de m’arrêter.

Et effectivement, j’ai fait des erreurs, effectivement certains diront qu’en 16 ans je n’ai pas tant progressé que ça, et ils n’ont pas tort parce que je pense que ça peut se faire beaucoup plus rapidement qu’en 16 ans, mais honnêtement, si c’était à refaire je le referai parce que toutes les erreurs que j’ai faites, c’est peut-être ça qui a développé ma passion pour la musculation et c’est ça qui m’a permis de développer des qualités qui me servent en dehors de la musculation, comme : la patience, la rigueur, le travail.

Et tout ça honnêtement, je pense que ça a développé mon physique, mais aussi mon caractère.

La musculation, de toute façon je ne vais pas vous le répéter encore une fois, j’adore ça !

Le mot de la fin

Et j’espère que cet article vous a permis de vous motiver un petit peu, si vous commencez la musculation : voilà par quoi je suis passé, voilà ce qui vous attend, mais les erreurs que j’ai faites je suis sûr que vous n’allez pas les reproduire si vous suivez mes conseils et je suis sûr que vous arriverez à développer un physique bien meilleur que le mien si jamais vous restez sérieux et si jamais vous continuez à vous entraîner de façon sérieuse.

Dites-moi ce que vous avez pensé de cet article, dites-moi ce que vous avez pensé de mon physique ingrat d’il y a 16 ans.

Continuez à partager les articles et on se retrouve très bientôt.