Le meilleur âge pour faire de la musculation

  • person Louis-Axel Guyot
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Salut les amis !

C’est Nassim, j’espère que vous allez bien.

Aujourd’hui, vous l’avez vu dans le titre, on va parler de l’âge en musculation, et des différences que ça peut faire en termes de résultats mais aussi d’entraînement.

Vous savez qu’on a tous tendance à penser qu’on progresse plus lorsqu’on est jeune, même si en règle générale, c’est globalement vrai, vous allez voir qu’il y a plein d’autres facteurs intéressants qui peuvent justement changer un peu les choses.

Exemple : est-ce que quelqu’un qui débute la musculation à 20 ans va progresser plus vite que quelqu’un qui commence la musculation à 30, à 40 ou même à 50 ans ?

Avec le même programme, bien sûr.

On va y répondre en analysant quelques petites variables bien sympas.

Je suis sûr que ce sujet va vous intéresser, quel que soit votre âge.

Pour répondre plus précisément à la question posée dans le titre « quel est le meilleur âge pour faire de la musculation ? », la réponse est plutôt simple : le plus tôt possible.

Si vous avez envie d’avoir un niveau exceptionnel à 25 ans, il ne faut pas commencer la musculation à 24 ans. Il faudra s’y prendre un peu plus tôt et ça, c’est plutôt logique. Personnellement, j’ai commencé ce sport juste avant d’avoir 19 ans et j’aurais vraiment aimé commencer à 16 ans par exemple.

Mais à mon époque, (ça, c’est bien une phrase de vieux) c’était impossible de s’inscrire en salle de sport avant 18 ans.

D’ailleurs, à cette époque-là, la moyenne d’âge des pratiquants de musculation était bien plus élevée que maintenant.

En salle de sport, on croisait plus de 30, 50 ans, plutôt que de 18, 30 ans. Alors qu’aujourd’hui, c’est presque inverse.

Vous l’avez sûrement vu, la population s’est vraiment rajeunie en salle de sport.

Ceci dit, on voit bien que tout le monde commence ce sport à un âge différent. Vous êtes peut-être débutants et âgés de plus de 25 ou 30 ans, et c’est OK. Il n’est jamais trop tard pour commencer.

D’ailleurs, si c’est votre cas, mettez-leur un commentaire que je puisse vous identifier.

Ce qui nous intéresse réellement, c’est de savoir quelles sont les différences de gains musculaires ou de perte de gras entre un pratiquant âgé de 20 ans, de 30 ans, de 40 ans ou même de 50 ans.

Et surtout, s’il y a des différences, par quoi on pourrait les expliquer ?

Des différences, évidemment, il y en a, et on peut les expliquer par trois choses : première, les causes physiologiques, deuxième, les causes psychologiques, et enfin, troisième, des causes qu’on va appeler structurelles.

Pour les causes physiologiques, on va évidemment parler d’hormones et de métabolisme, avec, en tête de liste, la testostérone qui est forcément directement liée à la prise de muscle ou à la conservation musculaire, mais aussi à la perte de gras.

Vous vous demandez peut-être comment la testostérone évolue au fil des années.

Il semblerait que la testostérone atteint son pic chez l’homme en moyenne à 19 ans. Attention, je dis bien en moyenne, parce que vous imaginez bien qu’il y a des différences individuelles.

Ce taux, apparemment, reste stable pendant 10 à 15 ans, encore une fois, en fonction des individus avant d’entamer une diminution.

D’un point de vue de testostérone uniquement, on pourrait conclure que le plus intéressant serait d’accumuler un maximum d’année de musculation avant 30 ans.

Est-ce que ça veut dire que vous ne pouvez plus progresser après ?

Absolument pas.

Ce n’est pas parce que le taux de testostérone diminue que vous ne pouvez pas prendre du muscle.

Ce sera juste évidemment un tout petit peu plus long.

Effectivement, si on ne parle que de testostérone, faire 5 ans de musculation entre 20 et 25 ans sera différent de faire 5 ans de musculation entre 35 et 40 ans.

Sauf qu’il n’y a pas que la testostérone qui nous intéresse. Parce qu’il y a, évidemment, d’autres hormones impliquées dans la prise de muscle ou la conservation musculaire et la perte de gras.

Comme par exemple, les hormones thyroïdiennes, l’insuline, l’hormone de croissance.

Donc, effectivement, avec l’âge, il va y avoir une diminution du métabolisme de base, une sensibilité à l’insuline qui pourrait se dégrader.

Et toutes ces hormones, y compris la testostérone, vont non seulement être affectées par votre âge, mais aussi par l’environnement.

Encore plus aujourd’hui, avec tous les perturbateurs endocriniens qui nous entourent. Ce qui veut dire, mauvaise nouvelle, qu’on a un double effet négatif.

Le premier, c’est le vieillissement, et le second, c’est l’impact de l’environnement.

Ça comprend aussi votre alimentation. Une personne de 40 ans va forcément « subir » plus sévèrement les effets de l’environnement, et donc, potentiellement, progresser moins rapidement. Un peu dur comme constat, je sais.

On a aussi quelque chose d’autre qui diminue avec l’âge et qui est très important pour la prise de muscle ou la conservation musculaire, c’est la synthèse protéique ou la synthèse en protéines. Vous pouvez tomber sur les deux expressions.

Effectivement, c’est encore quelque chose qui vient peser dans la balance de la progression lorsque les années passent.

Probablement pas quelque chose qui doit vous préoccuper si vous avez une trentaine d’années. Et si vous avez plus de 50, il est évident que la progression sera plus lente à cause de cette variable-là.

Mais il semblerait qu’une moins bonne synthèse en protéines soit aussi associée à un allongement de la durée de vie.

J’ai été surpris de voir ça dans un article, et je serais curieux de savoir exactement pourquoi. Donc, si vous en savez plus sur le sujet, n’hésitez pas à nous éclairer dans les commentaires.

Ensuite, on peut parler avec l’âge des « différences psychologiques » liées à l’âge du pratiquant.

Et là, on peut voir qu’il y a des avantages et des inconvénients à tous les âges. Les pratiquants les plus jeunes, ce n’est pas un secret, prennent moins de précautions, sont souvent plus pressés et pas toujours très appliqués.

En clair, il y a plus de dissipation. Je généralise évidemment, tout le monde n’est pas comme ça, mais je travaille en salle de sport depuis 2009, donc j’ai quand même une vision assez précise du phénomène.

Alors que les pratiquants plus âgés ont tendance à voir les choses sur le plus long terme, ce qui est une grosse qualité en musculation, puisque vous le savez, ce n’est pas en quelques semaines qu’on progresse, c’est en quelques mois ou plutôt en quelques années.

Avec les années qui passent, on a aussi tendance à se poser plus de questions sur son propre bien-être.

Les nuits blanches où les couchers tardifs sont bien plus rares. Les repas décalés également, donc on a généralement un cadre de vie un peu mieux structuré.

Le problème, c’est qu’avec l’âge apparaissent aussi plus de responsabilités : travail, facture, logement, enfants, des choses qui peuvent vous empêcher d’être régulier est concentré à la salle de sport.

Donc, psychologiquement, je serais tenté de dire que c’est un match nul, et que chaque tranche d’âge présente des avantages et des inconvénients.

Et enfin, point de vue structurelle, les choses se gâtent un peu.

Avec l’âge, des douleurs articulaires apparaissent. Ce sont des douleurs qui peuvent être liées à tout et n’importe quoi d’ailleurs. Elles peuvent être causées par des chocs, par votre état de stress, par votre alimentation.

Et forcément, plus vous vieillissez, plus vous avez de chances d’être embêté par ce genre de petits soucis.

Plus les années passent, par exemple, plus on se rend compte qu’une nuit de sommeil dans une mauvaise position, ça ne pardonne pas.

Une mauvaise position qui peut provoquer des petites douleurs au dos par exemple, qui empêche de faire une vraie bonne séance viande. Et forcément, plus les années de vie vont s’accumuler, et plus vous aurez de risque d’être gêné par quelque chose pendant vos entraînements.

Demandez autour de vous aux pratiquants qui ont plus de 30, 35 ou même de 40 ans. Il y a de fortes chances pour que la plupart d’entre eux évitent certains exercices, parce que ça fait mal quelque part.

Quand j’ai commencé la musculation, j’adorais faire de la développée nuque ou du tirage menton pour les épaules. Maintenant, jamais de la vie, vous ne me verrez faire ce genre d’exercice, parce que je pense que mon épaule se déboîte direct.

Bon, ce n’est pas une grande perte de toute façon, parce que peu de personnes peuvent faire ce genre d’exercice, et s’en tirer sans aucun traumatisme. Mais vous avez compris où je voulais en venir.

Le mot de la fin

J’imagine que là, si vous lisez cet article, et que vous avez plus de 30 ou 35 ans, vous êtes en train de vous dire que ce n’est pas la peine de se casser la tête à aller à la salle, étant donné que vous êtes sur la pente descendante.

Évidemment, c’est faux, et ce n’est pas du tout ce que je dis.

On a tous une histoire et des expériences différentes, et peu importe l’âge auquel vous commencez ce sport, l’important, c’est d’être régulier, organisé et déterminé à progresser.

En fait, ce que j’essaie de vous dire, c’est la chose suivante : « Le meilleur moment pour commencer ou pour s’investir à fond dans la musculation, c’est aujourd’hui. Quel que soit votre âge, ce n’est pas demain, ce n’est pas la semaine prochaine, ce n’est pas à la rentrée de septembre, c’est bien aujourd’hui. »

Parce que même s’il est possible de progresser à n’importe quel âge, le mieux reste encore de s’y prendre le plus tôt possible.

Et voilà les amis, c’est la fin de cet article, n’hésitez pas à me dire en commentaire à quel âge vous avez commencé ce sport, et depuis combien de temps vous faites de la musculation.

Personnellement, j’ai commencé juste avant d’avoir 19 ans, et ça a fait 16 ans de musculation début octobre 2022.

16 ans, c’est un gros chiffre.

Peut-être que certains d’entre vous ont trois ou quatre ans à cette époque, donc ça fait un peu réfléchir.

Nous on se retrouve la prochaine fois pour un nouvel article, à plus les amis !