Bonjour à tous, j’espère que vous allez bien !
Aujourd’hui, on va parler de carnet d’entraînement.
- Est-ce que c’est nécessaire ?
- Est-ce que c’est indispensable ?
- Est-ce qu’il faut que vous en preniez à la salle de sports ?
On va essayer de tout voir dans les détails, pour voir les avantages et les inconvénients.
À quoi sert un carnet d’entraînement ?
Alors, pour ceux qui me suivent depuis un petit moment, vous savez je ne suis pas trop du genre à vous obliger à faire les choses, parce que je pense que c’est quelque chose de bien.
Effectivement, je pense que noter ses séances sur un carnet d’entraînement, ça peut être intéressant.
Mais vous n’êtes sûrement pas obligés de le faire.
Pour la petite histoire, ça fait 10 ans que je fais de la musculation, j’ai commencé en octobre 2006, et mes premières séances, j’ai commencé à les noter à partir de novembre 2009.
Je connais la date parce que j’ai encore mon ancien carnet d’entraînement, le carnet d’entraînement que j’utilisais pour noter toutes mes séances en 2009.
Et en fait, 2009, pourquoi cette date ?
Parce que j’ai passé mon BPJEPS à partir de septembre 2009 jusqu’à février 2011.
Donc, je pense que c’est un petit peu pour ça que j’ai commencé à noter mes séances d’entraînement, pour essayer d’avoir la structure la plus intéressante possible.
Et ce carnet d’entraînement ou plutôt ces carnets d’entraînement, je les ai conservés durant toutes ces années, parce que, honnêtement, c’est toujours marrant de voir un petit peu les performances qu’on avait il y a quatre cinq ou six ans.
Et puis dans une logique de progression, c’est toujours intéressant de garder une preuve des programmes qu’on a pu tester pour savoir :
- lesquels fonctionnent,
- lesquels fonctionnent un peu moins bien,
- quels programmes nous ont procuré un certain plaisir,
- quels autres programmes ont été complètement nuls à effectuer...
C’est toujours bien d’avoir une preuve écrite.
Je connais encore la date de la première séance que j’ai notée sur ce carnet…
C’était une séance pecs, et c’était le 23 novembre 2009.
Et je vois que mes performances au bout de 3 ans de musculation, elles étaient loin d’être exceptionnelles… Mais ça me permet de voir la progression que j’ai pu effectuer durant toutes ces années.
C’était un carnet d’entraînement que je recevais en cadeau quand je commandais sur bodybuilding.com.
À l’époque, je commandais mes compléments sur ce site-là, et ils envoyaient ce petit carnet d’entraînement de 12 semaines…
Donc, je notais toutes mes séances dessus.
Et à cette époque, le 23 novembre 2009, la séance pecs que j’avais faite ce jour-là, je commençais avec du développé couché aux haltères, et mes performances, elles étaient loin d’être exceptionnelles… J’ai noté une série de 7 répétitions à 36 kilos, et c’était ma meilleure performance.
Comme quoi, ça permet de voir un petit peu la progression qui a été effectuée durant tout ce temps.
Et au final, mes séances d’entraînement, j’en ai un paquet.
Vous imaginez, j’ai 3 carnets d’entraînement qui sont tous pleins à craquer…
Après les carnets d’entraînement, je suis passé à quelque chose d’un peu plus moderne.
Je notais tous mes entraînements, tous les programmes par lesquels je passais dans un fichier Excel.
Et je conservais en fin de compte toutes mes performances pour avoir une preuve, et savoir exactement si le programme que j’ai pu suivre a fonctionné ou non.
Mais la question du jour est :
Est-ce qu’un carnet d’entraînement va être intéressant pour vous ?
Pour moi, c’est un petit peu normal d’en tenir un, parce que c’est mon métier, je suis coach sportif.
Donc c’est limite indispensable d’avoir un carnet où je peux recenser toutes mes séances d’entraînement.
Mais pour vous, est-ce que ça peut être intéressant ?
Eh bien, je dirais que ça dépend où vous placez.
Si vous faites de la musculation, parce que c’est un petit peu votre passe-temps, ça vous permet de décompresser, ça vous permet d’avoir une activité physique, aucun problème, nickel.
Si c’est votre objectif, il n’y a rien à redire là-dessus.
Mais peut-être que tenir un carnet d’entraînement sera plus contraignant qu’autre chose, et vous risqueriez de perdre ce petit plaisir d’aller à la salle de sports, où vous allez rencontrer vos amis, etc…
Vous allez perdre ce petit plaisir, parce que vous allez être contraints d’écrire méticuleusement toutes vos séances.
Après, si jamais vous voulez en faire votre métier, ou vous avez des objectifs qui sont très ambitieux, eh bien, dans ce cas-là, j’ai envie de vous dire que tenir un carnet d’entraînement, c’est presque indispensable.
Parce que, pour mon cas précis, je remarque que mes trois premières années de musculation, donc de 2006 à 2009, voire même jusqu’à 2010, c’étaient peut-être les années les moins productives, les années où je n’ai pas tant progressé que ça en fin de compte.
Alors que normalement, c’est le contraire.
Quand on est débutant, on explose.
Et puis après, on conserve un petit peu ce qu’on a pu gagner.
Pour moi, ce n’était pas exactement le contraire, mais disons que ma progression a été timide pendant les premières années.
Et dès que j’ai eu cette structure-là, avec le carnet d’entraînement, mais aussi avec le BPJEPS, et le fait de travailler dans la musculation, eh bien, c’est ça qui m’a permis de vraiment progresser, et de vraiment avoir un petit peu de recul sur ma pratique.
Est-ce que moi-même, je note toutes mes séances de musculation ?
Absolument pas !
En tout et pour tout, en 10 ans de musculation, j’ai dû noter peut-être 50 à 60 % de toutes mes séances de musculation.
Et sur l’année 2016, (j’ai vérifié parce que j’ai encore tous les tableaux Excel), j’ai recensé 7 mois d’entraînement.
Donc, c’est un peu plus de la moitié de l’année, mais ce n’est sûrement pas l’année complète.
Parce que moi aussi des fois, j’aime bien aller à la salle de sport :
- pour décompresser,
- pour me relaxer,
- pour partager une séance avec des amis sans être obligé…
Sans avoir la contrainte de noter toutes mes performances et tous mes entraînements.
Mais si dans votre cas précis, vous êtes débutants ou légèrement expérimentés, et que vous avez des objectifs ambitieux.
Alors, disons que ce n’est pas indispensable, mais ce sera un gros plus pour optimiser vos séances, et surtout garder une trace de toutes vos performances !
C’était tout simple en fin de compte, avec des cases pour :
- les répétitions,
- les charges,
- les exercices…
Et je mettais même une note sur chacune de mes séances.
Aujourd’hui, je fais un petit peu différemment…
En général, je prends un bout de papier, tout simple, j’écris ma séance du jour avec le nombre de séries et le nombre de répétitions, la charge utilisée, et après je recense tout dans un tableau Excel :
À partir de ce tableau, je fais des graphiques pour voir un petit peu comment mes performances ont évolué.
Encore une fois, je ne le fais pas toute l’année, mais disons que la grande majorité du temps, c’est exactement comme ça que je procède pour garder une trace de mes entraînements.
Le mot de la fin
Quand un programme que j’ai réalisé dans le passé me plaît, 6 ou 8 mois après, je vais reprendre ce même programme.
Et étant donné que j’ai toutes mes performances établies, avec les temps de récupération, les tempos d’exécution, etc… Je refais exactement la même séance.
Et je peux voir en fonction de mes performances, si j’ai progressé ou non.
Certaines fois, ça fonctionne, parce que le programme d’entraînement, j’y ai très bien répondu, et du coup, mes performances explosent.
D’autre fois, la progression est un peu plus timide, et je sais que là, ce n’est peut-être pas un protocole qui me correspond ou en tout cas, je prends les dispositions nécessaires pour que la prochaine fois, je puisse progresser un petit peu plus.
Si vous vous demandez où trouver ces tableaux Excel, ils se trouvent dans les programmes Fit Mass.
Il y a un tableau pour chaque programme, avec toutes les séances répertoriées.
Vous n’avez qu’à rentrer vos performances dans les cases qui sont préremplies, et ça vous crée automatiquement des graphiques vous montrant vos progressions.
",TRUE,2023-05-24 09:31:27.000000 UTC Quelle charge choisir pour vos entraînements ?,quelle-charge-choisir-pour-vos-entrainements,"Bonjour à tous ! Aujourd’hui on va parler de la charge de travail.
Comment savoir quelle charge utiliser pendant son entraînement en musculation ?
Parce que c’est une question qui revient assez souvent. Que ce soit de la part de débutants ou de pratiquants un peu plus expérimentés.
Mais comme vous vous en doutez, ça dépend de pas mal de facteurs. Et aujourd’hui on va essayer de voir justement quelles sont ces différents facteurs et comment gérer sa charge de travail pour avoir les meilleurs résultats possibles.
L’erreur classique avec la charge de travail
Quand vous allez à la salle de sport, quand vous allez vous entraîner, à moins que vous soyez très expérimenté genre 10 ou 15 ans d’expérience, je vous déconseille de vous entraîner à l’instinct.
Je pense qu’il est plus cohérent et plus intéressant d’avoir un programme préétabli avant de commencer votre séance. Comme ça vous pourrez mieux contrôler votre progression.
Que ce programme ait été établi par vos soins, par quelqu’un d’autre ou par un coach, peu importe.
📌 L’important c’est justement que toutes les variables de l’entraînement soient établies pour que vous évitiez de vous entraîner au hasard.
Les variables à prendre en compte
Quand vous vous entraînez, en musculation vous avez plusieurs variables à disposition :
- La charge de travail
- Le nombre de séries
- Le nombre de répétitions
- Le temps de récupération
- Le tempo d’exécution
Et j’en passe, mais voici les indispensables.
La charge de travail que vous allez utiliser va être déterminée par certaines de ces variables.
Principalement le nombre de répétitions, mais aussi dans une certaine mesure, le temps de récupération et le nombre de séries.
Donc quand vous me demandez : « Nassim quelles charges dois-je utiliser ? », moi je n’en sais rien !
Parce que ça dépend des autres variables de votre entraînement.
Et la charge de travail va surtout être déterminée par le nombre de répétitions. Évidemment, si vous avez six répétitions à faire, vous allez pouvoir utiliser des charges plus lourdes que si vous aviez 12 ou 15 répétitions à faire.
Ça, c’est logique !
Comment savoir si on pousse assez lourd ?
Comme je viens de le dire, la charge de travail est déterminée par le nombre de répétitions.
📌 Mais seulement à condition que votre exécution soit parfaite.
Parce que si vous vous êtes fixé 12 répétitions, et que sur les deux dernières, votre exécution se dégrade, est-ce que vous avez vraiment fait 12 répétitions ?
Probablement pas !
Donc pour choisir la bonne charge de travail, il va falloir se concentrer sur le nombre de répétitions. Mais aussi, et surtout, sur l’exécution que vous allez pouvoir maintenir sur ces répétitions.
Le petit exemple
Laissez-moi prendre un exemple parmi mes séances personnelles. Ce sera un petit peu plus parlant. Vous allez voir exactement de quoi je parle.
Aujourd’hui, j’ai décidé de faire une séance jambes. Et en premier exercice j’ai choisi de faire des squats en série de six répétitions. J’utilise une charge de 160 kilos pour ces six répétitions, donc normalement ça devrait passer.
L’objectif de ma séance jambes : solliciter un maximum les quadriceps.
Le problème c’est que sur ces six répétitions, les cinq premières sont plutôt bonnes, mais la sixième, ça se passe un petit peu moins bien.
Je fais une extension du genou avant de faire une extension de hanche, ce qui fait que mes fesses remontent en premier. Du coup je compense avec le bas du dos, les lombaires et les fessiers.
Ce que je ne veux absolument pas. Parce que ça désengage les quadriceps, alors que mon objectif c’est de cibler les quadriceps.
📌 Dans ce cas j’estime que les six répétitions n’ont pas été complétées.
Et du coup je descends ma charge de travail à 150kg sur la série numéro 2. Comme ça je suis sûr d’avoir une exécution parfaite et de cibler le muscle que j’ai envie de cibler, sur les six répétitions.
Deuxième exemple
En deuxième exercice, je décide de faire du hack squat en série de huit répétitions.
Mon exécution est plutôt bonne de la première à la huitième répétition. Je ne compense avec aucun autre muscle. L’amplitude de travail est exactement la même sur la première et la huitième répétition.
J’arrive à me concentrer pour solliciter uniquement les quadriceps.
J’ai choisi la bonne charge de travail et je vais pouvoir garder cette même charge pour la deuxième série. Vous avez vu un petit peu le parallèle ?
Sur les squats mon exécution s’est dégradée, donc du coup, j’estime que la charge de travail est trop lourde. Je la baisse sur le hack squat, j’ai réussi à atteindre mon objectif de huit répétitions avec une exécution parfaite, la charge de travail est donc bonne, je la garde pour la deuxième répétition, pour la deuxième série.
Dernier cas de figure
sur une séance pectoraux, je décide de commencer ma séance sur du développer à la machine convergente, en série de 8 répétitions.
Mon exécution est plutôt bonne, voire même très bonne sur l’ensemble des répétitions. Mais je n’arrive à faire que 7, voire 7,5 répétitions.
Certains vont dire “Ouais, mais Nassim ça va c’est une bonne fourchette de répétition pas la peine de changer le poids”, et vous n’avez pas tort.
Sauf que sur cette séance-là je n’ai eu qu’une minute trente de récupération. Et je sais très bien qu’avec une minute trente je ne peux pas conserver la même charge, avec la même qualité d’exécution.
📌 Donc, je décide de descendre la charge de travail.
Vous voyez un petit peu le parallèle ?
C’est que la charge de travail va être déterminée par le nombre de répétitions, mais certaines fois aussi par le temps de récupération.
Mais surtout, le facteur le plus important dans tout ça, c’est votre qualité d’exécution.
Parce que si jamais vous arrivez à atteindre votre objectif de 8, de 12 ou de 15 répétitions, mais que votre exécution est mauvaise, malheureusement, c’est probablement que votre charge de travail est trop lourde.
Ou peut-être que votre technique est encore à travailler.
Le mot de la fin
Donc, faites attention à ces trois variables : exécution, nombre de répétitions, temps de récupération, et des fois même le nombre de séries pour déterminer votre charge de travail.
Si vous vous êtes fixé 10 répétitions, mais que votre exécution est dégueulasse, descendez la charge de travail !
Si jamais vous vous êtes fixé 10 répétitions, que votre exécution est parfaite, mais que vous n’arrivez à faire que 7 répétitions, descendez la charge de travail !
Vous voyez un petit peu comment vous allez arriver à déterminer justement le poids que vous allez utiliser, en fin de compte ce n’est pas si difficile que ça !
Bien sûr, on continue à en discuter dans les commentaires, vous savez que ça sert à ça !
On se retrouve bientôt pour d’autres conseils !