On va parler de perte de gras, mais pas de manière générale, car des vidéos sur ce sujet, j’en ai fait des dizaines sur ma chaîne YouTube.
D’ailleurs, ma vidéo "Perdre du gras à tous les coups" a dépassé le million de vues. Vous trouverez le lien ici : Perdre du gras à tous les coups !
Cet article est un peu plus spécifique puisqu'on va parler de déficit calorique extrême. Vous savez, on conseille toujours de perdre du gras progressivement pour éviter de le reprendre rapidement. Certains évoquent des termes comme "métabolisme ralenti" ou "mode survie" pour vous dissuader de suivre un déficit trop agressif.
Aujourd'hui, on va voir si c'est vraiment aussi mauvais que ça, quels sont les risques d'un déficit calorique extrême et comment s'y prendre si vous décidez de le tenter.
Déficit léger ou extrême pour la perte de gras ?
On veut tous progresser rapidement, et s’affamer pour atteindre nos objectifs peut être tentant. Personnellement, en tant que coach, je n’ai jamais recommandé de déficits caloriques trop extrêmes pour les risques de frustration et de reprise rapide de gras.
Les histoires de "métabolisme ralenti" et de "mode survie" ne m'ont jamais convaincu. Ceux qui prétendent qu'un déficit de quelques jours peut ruiner votre métabolisme se trompent. Toutefois, il est vrai que ce n'est pas forcément une bonne idée pour la plupart des gens.
Un déficit calorique extrême, est-ce risqué ?
Certaines personnes, qui ont peu d’appétit, pourraient assumer un déficit assez extrême sans trop de problèmes. Une étude scientifique de 2015 m’a particulièrement marqué à ce sujet. Elle portait sur 15 participants soumis à un déficit calorique très sévère.
L’étude s’est déroulée en cinq phases :
- Phase 1 (1 semaine) : Tests sanguins, analyse de la masse grasse et de la diète.
- Phase 2 (4 jours) : Les participants ont consommé seulement 320 calories par jour, avec 9 heures d’activité physique, dont 45 minutes de cardio et 8 heures de marche.
- Phase 3 (3 jours) : Retour à une alimentation normale tout en maintenant 10 000 pas par jour.
- Phase 4 (4 semaines) : Les participants n’étaient plus surveillés et faisaient ce qu’ils voulaient.
- Phase 5 (1 an) : À la fin de l’année, un nouveau test Dexa scan a été réalisé pour comparer avec les résultats initiaux.
Les résultats montrent que les participants ont perdu en moyenne 4 % de masse grasse en six semaines, ce qui est énorme. Même après la réalimentation normale, ils ont continué à perdre du gras.
Qu'en conclure ?
L’étude montre que des déficits caloriques extrêmes sur une courte période peuvent être un outil intéressant pour les personnes qui ont besoin de perdre du gras rapidement, sans risquer de tout reprendre.
Je ne conseille pas de manger 320 calories par jour ni de faire 8 heures de marche, mais il est bon de se rappeler que tout est contextuel. Un déficit calorique extrême, bien encadré et sur une courte période, peut être plus efficace qu'un déficit léger prolongé.
Le mot de la fin
Les choses sont plus complexes qu’un simple "fais ceci, ne fais pas cela". J’ai évolué en tant que coach, et je pense que dans certains cas, une approche plus extrême peut motiver à obtenir des résultats rapides et à poursuivre les efforts sur le long terme.
Dites-moi dans les commentaires si vous avez déjà essayé des phases de déficit calorique extrême. On en discute !